PARIS (MPE-Média) – Le prix du baril de Brent est de nouveau descendu très près des 50 dollars/baril en début de semaine, suite à la conjonction des accords avec l’Iran et d’une offre globale qui demeure importante face à la demande réelle. Détails.
(Source zonebourse.com)
Le prix du pétrole est redescendu cette semaine à son point le plus bas depuis février dernier, à peine au-dessus de 52$/baril pour le Brent, en-dessous de 50$ à 46,7$/b. pour le West Texas Intermediate (WTI), tiré vers le bas par la perspective de l’entrée sur le marché de volumes plus importants provenant d’Iran, par la hausse du dollar et un nombre grandissant de traders spéculant sur une baisse plus forte à venir, note le Financial Times.
(Source zonebourse.com)
« Quoique la spéculation sur le pétrole ne soit pas aussi générale et négative qu’elle peut l’être pour les métaux précieux, elle a tout de même contribué à exercer une pression baissière sur les prix du brut durant le mois écoulé en particulier », explique l’analyste Paul Horsnell cité par le FT.
Evolution des prix du WTI, du Brent, de l'aluminium LME, du maïs CME et du CRB Index de 2008 à 2015 (Source zonebourse.com)
« Le pétrole flirte de nouveau avec des points bas. Avec la faiblesse saisonnière de la demande et le retour en force du dollar, nous rabaissons notre objectif de fin de troisième trimestre à 45$/baril pour le WTI et à 50$ pour le Brent », note Bank of America Merril Lynch (BOFA ML) dans sa dernière analyse.
BOFA ML ajoute « maintenir la prévision de 62$/b. pour le Brent en 2016 et de 57$/b. pour le WTI, une production plus faible hors OPEC compensant les hausses iraniennes ».
Quoiqu’il en soit, les résultats des grands pétroliers annoncés récemment sont tous peu ou prou impactés par la baisse des prix du brut au premier semestre.
Christophe Journet
