PARIS (MPE-Média) - Les 30e Journées Sidérurgiques Internationales se poursuivent ce mercredi à Paris par 45 présentations portant sur les technologies de production d'acier, tant en amont qu'en aval, ainsi que sur celles du traitement à froid et du relaminage des bobines ou des aciers longs. Détails.

Bobines laminées à froid (ph SD ThyssenKrupp)

Après une première journée incluant plus de 50 interventions proposées par des professionnels dirigeants opérationnels ou chercheurs du monde entier les 30e JSI devraient trouver ce mercredi leur conclusion à l'issue d'une session consacrée au laminage à froid des aciers.

Un nombre remarquable d'avancées technologiques ont été illustrées hier, notamment dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique et la captation ou la réduction des gaz en sortie d'aciérie, permettant de mieux saisir en quoi le report du dossier ULCOS d'ArcelorMittal Florange n'est en fait qu'un épiphénomène marginal dans le cadre du programme européen de captation et réduction du CO2 dans la sidérurgie : les experts de Tata Steel ont notamment rendu compte des premiers essais de production d'acier brut à Ijmuiden (Pays-Bas) en précisant que les essais à suivre en 2013 devaient leur permettre d'améliorer encore cette performance réduisant la consommation de coke, de minerai de fer et la production de gaz.

Charbon à coke

Aujourd'hui, les experts s'attarderont sur la production du charbon à coke elle-même, sur la métallurgie secondaire et ses impacts, sur les progrès réalisables en matière de durabilité des procédés, d'hygiène et de sécurité dans les systèmes d'apport de matières vers les fours, enfin concernant la qualité du management opérationnel et le développement de nouveaux aciers dits de spécialité.

Présent lors de la première journée, M. Herbert Eichelkraut, membre du Conseil d'administration du groupe allemand ThyssenKrupp a confié à MPE-Média que sa société menait à bien actuellement des essais pour homologuer de l'acier produit au Brésil par la nouvelle aciérie construite par l'aciériste sur des bases de durabilité poussée, précisant qu'il s'agissait de pouvoir garantir à la clientèle sud-américaine de ThyssenKrupp des livraisons sur les mêmes standards de qualité que ceux proposés sur le vieux continent.

Les 30e JSI devraient si tout se passe bien être suivies dans un ou deux ans par une autre édition d'une pratique de conférences qui répond visiblement à une demande totalement mondialisée.

Christophe Journet

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