PARIS (MPE-Média) - Les syndicats de la métallurgie ont été consultés par la direction d’ArcelorMittal France pour une demande d’activité partielle de longue durée (APLD) à la mi-septembre, demande motivée par les fortes hausses des prix de l’énergie et la baisse de la demande en produits en acier dans différents secteurs clients.

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L’aciérie ArcelorMittal de Dunkerque (PH SD ArcelorMittalF)

La direction d’ArcelorMittal France confirmait au début septembre devoir prendre « des mesures d’adaptation conjoncturelle sur ses sites, en particulier les sites d’aciers plats carbone de la moitié nord de la France » :

Adaptation de la marche des outils industriels, avec : un fonctionnement à un haut-fourneau sur le site de Dunkerque pendant la période d’entretien du haut-fourneau n° 3 (en complément de l’arrêt du haut-fourneau n° 2, effectif depuis juillet dans le cadre de la décarbonation du site) ; l’arrêt d’une chaîne d’agglomération et de deux lignes de galvanisation ; et des ralentissements d’activité, d’un part.

Adaptation des effectifs pour minimiser l’impact sur nos salariés : diminution du recours aux intérimaires, prise de congés anticipés, possibilité d’activité partielle selon les secteurs des usines, réalisation des plans de formation et d’amélioration sur la fiabilité, d’autre part.

Les délégués syndicaux ont assisté cet été à plusieurs réunions chez ArcelorMittal France sur le contexte économique compliqué de cette rentrée : « Forte inflation, marché automobile et autres marchés industriels en berne, flambée des prix du gaz et de l’électricité avec impact sur les coûts de fabrication, augmentation des prix de la tonne de CO2, » nous explique un porte-parole de la CFDT métaux.

C.J.

À suivre dans notre prochaine lettre fin septembre sur demande via Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.


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