PARIS (MPE-Média) - Une grève européenne des salariés des aciéries ArcelorMittal est organisée le mercredi 7 décembre à l'appel de la Fédération Européenne de la métallurgie (FEM), appel relayé dans les différents pays par les branches métaux des grandes centrales, apprend-on de source cégétiste.

Les cadres européens de la FEM tiendront une conférence de presse le même jour à Londres pour détailler leurs craintes pour l'avenir des aciéries et soumettre leurs expertises, dans la ville où se trouve le bureau du PDG d'ArcelorMittal - dont le siège juridique est basé à Luxembourg.

Ce mouvement intervient dans un contexte de réduction des capacités de production de produits plats et longs, peu après l'annonce de la fermeture de la phase à chaud du site belge d'ArcelorMittal de Liège, courant octobre.

Le PDG du n•1 mondial de l'acier a entamé un road tour pour dénoncer les risques de déficit de produits en acier qu'un tel mouvement pourrait provoquer s'il devait durer, affirment les mêmes sources.

 quinze jours de la confirmation du maintien en sommeil des hauts-fourneaux mosellans du groupe, source d'une partie des inquiétudes des syndicats, le mouvement du 7/12 ressemble fort à un ultime avertissement à l'aciériste déjà sanctionné en bourse par la chute de l'action ArcelorMittal.

Christophe Journet