PARIS (MPE-Média) - À l’inverse des syndicats CFE-CGC, FO et Unsa, la CFDT n’a pas ratifié un accord portant sur la compétitivité concernant les 1.000 salariés du site de Sofedit (groupe Gestamp), situé à Theil (Orne), annonce la centrale.

(Ph SD SOFEDIT)

La SOFEDIT, ex filiale d’emboutissage auto du groupe ThyssenKrupp en France, a été racheté par le groupe espagnol Gestamp en 2011. Sa situation est de nouveau impactée par les baisses des commandes des constructeurs automobiles et notamment de PSA, l’un des principaux clients de l’entreprise.

Cet accord, qui prévoit de nouvelles dispositions en matière de rémunération, de temps de travail et de dialogue social, est censé améliorer la compétitivité du sous-traitant automobile confronté à d’importantes difficultés économiques.

Futur PSE

Mais la CFDT note que « cet accord ne comporte que des mesures en faveur de la Direction. Les salariés n’obtiennent aucune garantie en matière de maintien de l’emploi et d’investissement tandis que Sofedit vit toujours sous la menace d’un futur Plan Social d’Entreprise », explique le délégué syndical du site du Theil de SOFEDIT.

« En privilégiant le dialogue social comme le mentionne cet accord, les syndicats signataires s’engagent implicitement à ne pas déclencher de mouvements de grève. Cet accord d’entreprise inclut également un avenant qui modifie l’engagement conclu en 2000 concernant l’organisation du temps de travail (la répartition des jours de RTT est modifiée au profit de l’employeur). Sofedit vit toujours sous la menace d’un futur PSE », ajoute ce porte-parole de la CFDT pour expliquer ce refus de signer.

C.J.