STRASBOURG (MPE-Média) - L'offre de reprise de l'aciérie ASCOVAL de Saint-Saulve (Nord) déposée fin mars par le producteur d'acier britannique British Steel est à présent la seule en lice suite à l'audience de la chambre de commerce du tribunal de Strasbourg ce 24 avril. Décision annoncée pour le jeudi 2 mai.

L'annonce de ce renvoi au 2 mai et du retrait des autres offres dont celle de la Société Calvi déposée en mars par l'ex repreneur d'Ascométal Franck Supplisson a été faite par un délégué du personnel et porte-parole de l'intersyndicale d'ASCOVAL à la sortie de l'audience. L'aciérie nordiste compte à ce jour 270 salariés suite à de nouveaux départs volontaires ou en retraite, a précisé l'AFP dans un compte-rendu repris par la presse régionale alsacienne.

British Steel sort d'une période de difficultés qui s'était soldée par sa reprise voici deux ans par deux dirigeants associés dont son actuel Président Roland Junck qui a nommé récemment l'ex directeur financier du groupe Gerald Reichmann comme Pdg du groupe.

British Steel produit des aciers longs (rails, aciers construction, barres de soutènement pour les mines, fils machine, cathodes en acier pour la production d'aluminium) mais ne présente pas de tubes dans son catalogue de produits.

L'histoire du groupe longtemps subventionné par le Royaume-Uni avant d'être revendu puis cédé par Tata Steel Europe l'estimant non rentable à l'époque ressemble à celle de l'ancienne Usinor Sacilor en France. Sa filiale française "rail" (usine d'Hayange) est basée à Saint-Germain-en-Laye, une autre unité de production de rail étant installée au Royaume-Uni à Scunthorpe, où se trouve le siège actuel du groupe également présent aux Etats-Unis.

C.J.

Voir aussi:

https://britishsteel.co.uk/who-we-are/where-weve-come-from/