PARIS (MPE-Média) – 10 ans après son entrée en bourse à Londres, le mineur Xstrata prépare sa fusion avec Glencore en ouvrant son capital au fonds souverain du Qatar (5%) et dresse un bilan optimiste pour 2011, année marquée par dix projets (nickel, zinc, cuivre, charbon thermique).

En dix ans, le chiffre d’affaires avant charges et amortissements de Xstrata est passé de 0,4 à 11,6 milliards de dollars. Le 4e producteur mondial de cuivre et de nickel fait état de dix nouveaux projets engagés l’an dernier, dont quatre lancés en plus des programmes initiaux, représentant au total un investissement de 2,6 milliards de dollars.

Une mine de nickel a été ouverte à Fraser Morgan et une extension de 40.000 tonnes l’an a été lancée dans la mine de nickel de Raglan, toutes deux situées au Canada.

Un projet d’extraction de minerai de zinc a été lancé dans la région de Mount Isa en Australie.

Xstrata a augmenté ses parts dans la co-entreprise de charbon thermique de Cerrejon, en Colombie pour monter la production à 40 millions de tonnes l’an.

L’optimisation d’un projet de charbon à Tweefontein, en Afrique du Sud, a été approuvé par les autorités environnementales locales.

Un projet d’extraction de charbon a été lancé à Ulan en Australie et un autre d’extraction de cuivre à Mount Margaret en Australie.

Le Qatar et Glencore

En acceptant d’ouvrir au seuil de 5% son capital au fonds souverain qatari, Xstrata va faciliter son propre rachat par le groupe de négoce de matières premières Glencore, note Xstrata qui rappelle que le Qatar a déjà pris des participations dans le groupe LVMH et dans le groupe Total et possède aussi des parts de Crédit Suisse et de l’anglais Harrods.

Répondant à quelques gros actionnaires Xstrata a considéré que le Qatar se comporterait « en investisseur passif » lors du rachat par Glencore, précisant que le deal doit encore être approuvé par 75% des porteurs de voix à l’exclusion de Glencore elle-même.

Jo Gatsby

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Mis à jour (Jeudi, 27 Octobre 2016 16:04)