PARIS (MPE-Média) – Un appel à la relance de la recherche sur les hydrocarbures de schiste et les méthodes permettant de les exploiter en toute sécurité sur le territoire français a été lancé courant janvier par la Fondation Concorde, un Cercle de réflexion sur les grands sujets économiques et sociétaux animé par des personnalités représentatives de l’ensemble des secteurs d’activités et de responsabilités.

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Après plusieurs mois de travail en commissions, d’étude de dossiers et d’entretiens avec une série de spécialistes issus de l’industrie, des milieux des mines, de la recherche, de la finance, de l’énergie, la Fondation Concorde a donc fini par rendre public un appel à la relance de la recherche mais aussi à la levée des interdits posés sur l’exploitation des hydrocarbures de schiste, dans la foulée de retours analysant à la fois les problèmes techniques, technologiques, les cas de désinformation ou de déficit d’informations précises et vérifiées qui semblent avoir altéré l’opininon du politique et des lobbies tant du côté gouvernemental que de celui des groupes militants depuis plusieurs années.

« Les très rares incidents constatés aux Etats-Unis n’ont pas été causés par les opérations de fracturation mais par des défauts d’isolation de puits, bien souvent dans des Etats sans tradition pétrolière et dépourvus d’une législation adaptée », souligne la Fondation Concorde, qui en appelle à la reprise des recherches « sans minorer les risques » mais en pronant l’encadrement et la réglementation ad hoc de la pratique, notant que « la France importe 99% du gaz qu’elle consomme ».

Mettre en place la Commission nationale d'orientation

La Fondation Concorde demande qu’un programme pilote de recherche scientifique puisse voir le jour afin de recueillir des données et relancer de « futures expérimentations de fracturation hydraulique ». Programme qui pourrait associer à la fois le BRGM, des organismes de recherche indépendants et publics, ce qui passe par la mise en place effective de la Commission nationale d’orientation souhaitée par l’Etat français en 2011 et encore inexistante.

Dernier point : la Fondation Concorde demande que le droit minier français soit revu pour permettre un intéressement financier substantiel aux particuliers et aux collectivités locales éventuellement concernées par des gisements de gaz de roche.

La Rédaction

Voir aussi sur :

www.fondationconcorde.com

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Mis à jour (Mardi, 25 Octobre 2016 14:26)