PARIS (MPE-Média) - L’Union des Industries Chimiques (UIC) appelle à des actions rapides sur les prix de l’énergie et fait part de « sa préoccupation suite à la mise en redressement judiciaire de la société KEM ONE, procédure qui concerne plus de 1.300 salariés dont l’UIC comprend l’inquiétude dans le contexte actuel. »

L'industrie chimique occupe une place centrale dans l'industrie en France. C'est un secteur fortement consommateur d'énergie (l’électrolyse en particulier qui est très électro-intensive), très capitalistique et soumis à une forte concurrence internationale.KEM ONE en est l’un des principaux acteurs en France et en Europe, explique l’UIC.

L’ensemble des produits du secteur trouve ses débouchés dans de nombreux domaines de l’économie (BTP, automobile, traitement de l’eau, pâte à papier, aluminium, détergence, fluides frigorigènes, produits pharmaceutiques, emballage etc...), rappelle l’Union des industriels de la chimie qui dit craindre « une perte de débouchés pour la pétrochimie. »

Conditions de la compétitivité

Aussi l’UIC appelle-t-elle de ses vœux, permettant de rétablir la compétitivité des activités dans lesquelles le coût de l'énergie est un élément majeur :

- Pour l’électricité : une réduction des tarifs de transport, une nécessaire valorisation de la capacité d'interruptibilité et d'effacement, la reconfiguration des contrats à long terme et soutien des co-générations,

- Pour le secteur gaz : Un plafonnement des tarifs de transport, l’homogénéisation du prix entre le nord et le sud de la France, l’exploration et l’exploitation du potentiel lié aux hydrocarbures non conventionnels, aussi nommés gaz de schiste.

« Il est indispensable de maintenir en France des unités de chimie de base dont les produits constituent des briques essentielles pour l'ensemble de l'industrie », conclut le porte-parole de l’UIC.

 

Voir aussi sur:

www.uic.fr

TARIFS_2013

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