LYON (MPE-Média) - « Il est important de développer le recyclage des matières plastiques, qui est encore en retard sur les autres matières et pour lequel la France a du retard comparé à ses homologues européens », a déclaré le Directeur Général de la division Plastiques du groupe PAPREC Sébastien Petithuguein s’exprimant face au public du Forum International de la Plasturgie F-I-P 2014 à Eurexpo Lyon ce 20 juin. Synthèse.

C’est à une présentation détaillée de la filière du recyclage des plastiques et des différents modes de recyclage, de transformation de ces matières en fin de vie et à l’exposé des activités de son entreprise dans ce domaine que s’est livré Sébastien Petithuguenin ce vendredi 20 juin à Eurexpo Lyon dans le cadre du salon F-I-P 2014 (Photo CJ MPE-Média)

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« Il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la collecte, le tri et le recyclage des matières plastiques en France », a souligné l’intervenant, qui a ensuite décrit plusieurs types d’avantage à développer la pratique en France comme en Europe.

 

Tout d’abord, il reste beaucoup à faire pour améliorer les modes de collecte et le travail collaboratif entre les collectivités publiques, les sociétés en charge du tri, du recyclage, de la valorisation des plastiques, a souligné le DG de la Division Plastiques de Paprec.

 

« Les plastiques recyclés consomment beaucoup moins de CO2 en production que les plastiques en production primaire », a noté l’intervenant donnant des proportions allant du simple au double pour l’ensemble des plastiques, voire cinquante fois moins de CO2 pour la production du polyéthylène (PET) issu du recyclage de bouteilles.

 

« Il est aussi important de trouver de nouveaux débouchés en production de pièces à partir de plastiques recyclés, y compris à partir des plastiques biosourcés dont les molécules de base sont proches de ceux produits à partir de dérivés du pétrole », a-t-il expliqué.

 

Le DG de Paprec Plastiques a dit avoir visité des usines de recyclage des plastiques aux Etats-Unis, en Europe, en Asie : « nos usines françaises sont à la pointe de la technologie et peuvent encore augmenter considérablement leurs capacités, à condition d’améliorer les collectes et de réduire les flux des exportations de plastiques à transformer », a-t-il souligné, non sans noter le caractère positif des effets du marketing sur les matières recyclées en France comme ailleurs dans le monde.

 

Le prix de certaines matières de base reste un sujet sensible, a précisé Sébastien Petithuguenin qui parle d’une baisse de 300 euros par tonne pour le PET au cours des derniers mois : « Il reste un vrai problème aujourd’hui dans le cas du PET dont le prix à la vente de la matière primaire a fortement baissé ces derniers temps, provoquant des situations difficiles pour plusieurs entreprises et quelques dépôts de bilan dans la profession suite à l’effritement des marges », a souligné Sébastien Petithuguenin, qui s’est dit ren marge de sa conférence favorable à davantage d’échanges avec les représentants des producteurs primaires de plastiques.

 

« L’ensemble de la filière a intérêt au développement du recyclage des plastiques, y compris les producteurs primaires qui utilisent d’ailleurs ce thème pour leur communication », explique-t-il tout en disant souhaiter une meilleure connaissance réciproque des procédés de production des plastiques.

 

Christophe Journet

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