TEHERAN (MPE-Média) - Total a signé avec la National Iranian Oil Company (NIOC), la compagnie nationale iranienne, le contrat portant sur le développement et la production de la phase 11 de South Pars (SP11), le plus grand gisement de gaz naturel au monde. Détails.

La capacité de production du projet est de 2 milliards de pieds cube par jour, soit 400 000 barils équivalent pétrole par jour en incluant les condensats. Le gaz produit est destiné à alimenter le marché domestique iranien à partir de 2021.

Ce contrat, d’une durée de 20 ans, est le premier Iranian Petroleum Contract (IPC) et reprend les termes techniques, contractuels et commerciaux du protocole d’accord signé le 8 novembre 2016. Total en est opérateur et détient une participation de 50,1% aux côtés de la compagnie nationale chinoise CNPC (30%), et de Petropars (19,9%), filiale à 100% de la NIOC.

« Il s’agit d’un accord majeur pour Total, qui marque officiellement notre retour en Iran pour y écrire une nouvelle page dans l’histoire du partenariat que notre Groupe a su tisser avec ce pays. Nous sommes fiers et honorés d’être la première compagnie internationale à signer un IPC, qui offre un cadre commercial attractif, suite à la conclusion de l’accord international sur le nucléaire (JCPOA) en 2015 et de contribuer ainsi au développement des relations entre l’Europe et l’Iran. Total mettra en œuvre le projet dans le respect le plus strict des législations nationales et internationales », a déclaré Patrick Pouyanné, Président-Directeur général de Total.

Renforcer la présence du groupe au Moyen-Orient

« Ce projet s’inscrit dans la stratégie de Total visant à renforcer sa présence au Moyen-Orient et à compléter son portefeuille par des actifs, notamment gaziers, à faible coût technique et à long plateau de production », ajoute le PDG de Total.

Le développement de SP11 se fera en deux phases : la première, d’un montant estimé à 2 milliards de dollars équivalent, verra le forage de 30 puits, la construction de 2 plateformes et l’installation de deux lignes de connexion à des installations de traitement à terre déjà existantes. Ultérieurement, lorsque cela sera rendu nécessaire par les conditions du gisement, une seconde phase d’investissement prévoit la mise en place d’installations de compression offshore, ce qui constituera une première sur le gisement de South Pars.

Depuis la signature avec la NIOC du protocole d’accord en novembre 2016, Total a engagé pour le compte du consortium les travaux d’ingénierie et initié les procédures d’appels d’offre en vue d’une attribution des contrats nécessaires au développement du projet d’ici la fin de l’année.

La Rédaction

 

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