PARIS (MPE-Média) - Le producteur français de pièces plastiques complexes pour l'automobile et les autres produits de consommation Plastivaloire (PVL) publie ce mardi 19/12 un résultat net part du groupe en forte hausse de 20,1% pour 2016/2017. Détails.

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L'évolution de l'action Plastivaloire sur 3 ans à Paris (Source web Le Revenu / Ph MPE-Média)

Toujours tiré par le secteur automobile européen dont 9 des principales marques françaises et allemandes, Plastivaloire anticipe 650 M€ de CA en 2017-2018, 750 M€ en 2020, mettant le cap sur 1 Milliard d'euros en 2025, avec un taux de gearing toujours en baisse et une hausse de ses investissements en croissance externe, précise son Président Patrick Findeling.

Une marge record d'EBITDA sur l'année (12,7% contre 13,3% du CA voici un an), une maîtrise qualifiée de « parfaite » des coûts matières, de bons chiffres de sa coentreprise slovaque et la poursuite de son désendettement (gearing à 37% contre 44,5% en 2015-2016), tout pousse le Pdg du groupe Patrick Findeling à un optimisme prudent mais confiant.

Le coût d'achat de matières est resté stable sur douze mois et représente à ce jour environ 30% du CA du groupe, note M. Findeling. Le volume des stocks matières reste également stable sur un an.

L'essor des véhicules électriques – « encore à charbon en Allemagne » s'amuse le DG du groupe - et celui de la mobilité autonome va entraîner des commandes de pièces nouvelles pour le groupe et sa filiale allemande via laquelle PVL a réussi à vendre ses produits à de nouveaux constructeurs automobiles.

Le groupe explore des formules de fabrication additive directe et a ouvert de nouvelles lignes produits pour l'Industrie (électricité, BTP, aspirateurs, sièges d'avion, ameublement, design, etc.).

Toujours réticent à « aller en Chine, PVL s'intéresse de plus en plus à sa production depuis le Mexique malgré sa perte 2017, pour sa proximité avec les Etats-Unis et le Canada.

 

Coût du travail externalisé en hausse, progrès des matières recyclées


La Roumanie devient de plus en plus chère en coût salarial. La Tunisie est 4 fois plus chère que l'Egypte, mais ce pays nécessite la présence de traducteurs pour une partie des personnels à l’oeuvre contrairement au premier, note M. Findeling.

Nouveaux polymères : PVL est proche d'Hengel sur l'approche des technologies adaptées à ces matières. PVL transforme près de 60 000 tonnes de matières plastiques par an et travaille avec ses partenaires de chaque secteur pour avancer dans leur certification.

Des progrès sont constatés en matière de recyclage des bioplastiques et plastiques, pratique que maîtrise le groupe depuis sa création : le PDG de PVL en constate par exemple pour les commandes des pièces de dessous de caisse faisant un usage de plastiques recyclés et de pièces mixtes composées à 50% de vierge et 50% de recyclé dont le volume relatif augmente ces derniers mois.

Curieusement, deux analystes d'actions parisiens se sont montrés déçus ce mardi car le taux de marge d'EBITDA était inférieur à leurs attentes malgré la hausse du CA et des perspectives à venir. Le mieux étant de ne jamais rien espérer et de voir sur trois ans le chemin parcouru par l'équipementier (voir graphique ci-dessus).


Christophe JOURNET



Voir aussi sur:
http://www.groupe-plastivaloire.com

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Mis à jour (Mardi, 19 Décembre 2017 14:40)