PARIS (MPE-Média) – L’indicateur du climat des affaires en France établi par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE, calculé à partir de réponses des chefs d’entreprises de l’industrie, du bâtiment, du commerce et des services stagne à 95 points, à 5% en dessous de sa moyenne longue.

INDICATEUR_CLIMAT_AFFAIRES_FR_INSEE_AVRIL_2012

(Source INSEE avril 2012)

L’INSEE précise que « l’indicateur de retournement de la conjoncture calculé pour la France s’améliore mais reste dans la zone indiquant une conjoncture moyenne, seul celui concernant les activités de service étant clairement dans une zone favorable ».

INDICATEUR_CLIMAT_AFF_FRANCE_INSEE_AVRIL_2012_GRAPHIQUE

(Source INSEE avril 2012)

Dans le secteur du bâtiment, l'indicateur de l'INSEE perd à nouveau un point en avril et l'indicateur de retournement de conjoncture signale toujours un climat défavorable, note l'Institut.

Les entrepreneurs de plus nombreux en avril qu'en mars à indiquer que leur activité s'est déteriorée sur la période récente et qu'ils  restent pessimistes concernant leur activité dans les mois à venir.

Les carnets de commande des entreprises du bâtiment sont jugés inférieurs à la normale et sont inférieurs à la moyenne à long terme, permettant d'assurer près de 7 mois de travail des effectifs à temps plein comme en mars dernier, donnée en lègère hausse de 0,2 mois sur janvier et février 2012.

Le taux d'utilisation des capacités de production des entreprises du bâtiment en France continue à se replier légèrement comparé à la fin 2011, l'INSEE précisant qu'un employeur sur quatre déclare ne pas pouvoir accroître sa production et un sur deux ayant des difficultés de recrutement.

INDICATEUR_CARNETS_DE_COMMANDES_FR_AVRIL_2012_INSEE

(Source INSEE avril 2012)

L'INSEE précise que les chefs d'entreprise du bâtiment estiment connaître des baisses de prix.

Il est toutefois intéressant d'observer l'écart croissant entre la réalité des niveaux des commandes dans ce secteur, qui continue à revenir par paliers successifs depuis la fin 2009 au niveau de la mi 2007, juste avant la crise financière, alors que la courbe représentant le sentiment des chefs d'entreprise du bâtiment sur leurs commandes stagne très en-dessous au niveau de 1999, période où à l'inverse, l'opinion des patron était supérieure à la réalité des courbes des niveaux de commandes.

Christophe Journet

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Mis à jour (Jeudi, 27 Octobre 2016 14:50)