LYON (MPE-Média) – Près d’une centaine d’entreprises de dix pays participaient début avril à la 2e édition de Plastics Meetings avec le soutien du pôle Plastipolis basé à Oyonnax (Ain). Son Directeur général Patrick Vuillermoz et celui d’Advanced Business Events (ABE) organisateurs du salon ont observé une demande croissante pour ce type de salon débouchant sur des projets concrets et des solutions innovantes.

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Patrick Vuillermoz, DG de Plastipolis (ph CJ MPE-Média)

« La difficulté dans la période est de parvenir à faire passer les hausses des prix des matières, à les faire accepter par nos clients, en particulier aux nouveaux clients, d’autant que la plupart du temps ils ne peuvent pas faire homologuer des produits de substitition corrects dans le délai requis pour leurs commandes», résume Thierry Tissot, cadre commercial du Groupe de fonderie et plasturgie FPSA, basé à Oyonnax comme le pôle Plastipolis promoteur de l’évènement.

« C’est la raison pour laquelle nous avons fait ce choix dès 2010 d’une formule de salon business to business qui permet de rassembler deux jours dans un même lieu des gens motivés, qui préparent leurs rencontres en amont », explique le directeur d’ABE Denis Tirel, qui a compté une dizaine de nationalités représentées à l’Espace Tête d’Or de Lyon pour cette 2e édition de Plastics Meetings.

Plastics Valley d’Arve

« Notre présence répond au souci du pôle de compétitivité Plastipolis de soutenir les sociétés innovantes du secteur dans leur développement : les deux tiers viennent de la grande région Rhône-Alpes, un tiers de la seule vallée d’Arve, la Plastics Valley, comme disent les gens à présent. Un bon tiers vient de Suisse, d’Italie, d’Allemagne, d’Espagne, de Belgique et d’autres pays d’Europe », ajoute Patrick Vuillermoz.

Parmi les questions clés du moment, Patrick Vuillermoz cite celle des nouveaux emballages agro-alimentaires en bio-plastiques, la substitution de polymères au verre pour des applications médicales (implants, etc.), la création d’une filière de matières plastiques secondaires et de matières alternatives biosourcées étudiée par Plastipolis avec les équipementiers automobiles, les champs électroniques sans silicium à base de plastiques pour les écrans, l’intégration de capteurs et de puces RFID dans les produits, notamment pour le bâtiment, ou encore l’association des textiles et des plastiques innovants dans les composites du futur. Et les recherches du pôle européen de plasturgie sur les biopolymères à base de déchets de papier.

Quelques écueils apparaissent encore ça et là : « Ce n’est pas en raisonnant en matières de niche que les entreprises vont pouvoir rebondir. Ainsi, les grands chimistes font de moins en moins d’offres pour les grades médicaux. Il y a aussi le risque que les grands fournisseurs se limitent à des produits de commodités », prévient le DG de Plastipolis.

Christophe Journet

www.plastipolis.fr

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Mis à jour (Jeudi, 27 Octobre 2016 14:44)